La fiche de lecture de
Retrouvez ce mois-ci notre sélection de livres

Muriel Barbery, Une seule Rose (Acte Sud)
Résumé :
Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage. Accueillie à Kyōto, elle est conduite dans la demeure de son père. Dans cette proximité soudaine avec un passé confisqué, la jeune femme ressent tout d’abord amertume et colère. Mais Kyōto l’apprivoise et, chaque jour, guidée par Paul, l’assistant de son père, elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres qui vont l’amener aux confi ns d’elle-même.
« J’ai beaucoup aimé ce livre qui sent bon les fleurs. Cette histoire de la naissance d’une femme de quarante ans est très touchante. Vous l’apprécierez, surtout si vous êtes sensible à la culture japonaise et à son esthétisme » Irène, 87 ans, résidente à Promenade Lafayette

Miguel Bonnefoy, Héritage (Payot et Rivages)
Résumé :
Des coteaux du Jura jusqu’aux geôles de Pinochet, des tranchées de la Somme jusqu’au ciel britannique déchiré par les Messerschmitt, la famille Lonsonier a traversé le XXe siècle avec fougue, et y a laissé quelques plumes… Mais de Lazare le poilu chilien et de sa dulcinée Thérèse amoureuse des êtres ailés, de Margot l’aviatrice intrépide et d’Ilario Da son fils révolté, on retient surtout l’incoercible force de vie de cette famille.
« L’auteur est un conteur formidable. Il raconte à merveille l’histoire de la migration, de l’exil, du déracinement d’une famille sur plusieurs générations. » Marcel, 72 ans, résident au Domaine du Cèdre

Les roses fauves, Carole Martinez (Gallimard)
Lola vit seule au-dessus du bureau de poste où elle travaille, elle se dit comblée par son jardin. Dans son portefeuille, on ne trouve que des photos de ses fleurs et, dans sa chambre, trône une armoire de noces pleine des cœurs en tissu des femmes de sa lignée espagnole. Lola se demande si elle est faite de l’histoire familiale que ces cœurs interdits contiennent et dont elle ne sait rien. Sommes-nous écrits par ceux qui nous ont précédés ?
« J’ai été emportée en Espagne par ce récit très plaisant et dépaysant. J’ai retrouvé le style d’écriture très agréable de Carole Martinez que j’apprécie beaucoup. » Marguerite, 81 ans, résidente à Villa d’Hélios

Véronique Olmi, les évasions particulières (Albin Michel)
Résumé :
1970. La vie d’Hélène, 11 ans, se partage entre Aix-en-Provence, avec sa famille, modeste, et Neuilly-sur-Seine, chez des parents, où elle passe toutes ses vacances scolaires, dans un univers aux mœurs bourgeoises distinctes de celles qui lui ont été inculquées. Auprès de ses soeurs Sabine et Mariette, mais aussi d’Agnès, leur mère, elle découvre l’esprit contestataire des jeunes et des femmes.
« Le livre raconte avec justesse une décennie que j’ai bien connue. Les trois personnages sont en plus très vivants, ils sont comme des membres de notre famille. » Angélique, 75 ans, résidente à Terre de Seine

Dima Abdallah, Mauvaise herbe (Sabine Wespieser éditeur)
Résumé :
André est élevé par Hélène, la sœur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille.
« Ce récit de la guerre du Liban vue à hauteur d’enfant et d’adulte impuissant est très intéressant. Malgré le sujet qui est dur, le livre est rempli de tendresse. » Rose, 76 ans, résidente au Clos des Vénètes

Marie-Hélène Lafon, Histoire du fils (Buchet Chase)
Résumé :
Le fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu.
André est élevé par Hélène, la sœur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille. Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le cœur d’une famille, ses bonheurs ordinaires et ses vertiges les plus profonds, ceux qui creusent des galeries dans les vies, sous les silences.
« J’ai été emportée par cette belle histoire de filiation mais également par les mots de Marie-Hélène Lafon qui écrit comme on peint. Ses phrases sont très travaillées, chaque mots donne de la force à ceux qui les entourent. Sa syntaxe est toujours précise. Elle parvient à donner une présence aux morts, aux absents, aux fantômes de cette famille. Un très beau moment de lecture « Armelle, 76 ans, résidente à Carré Auguste Blanche
Lire un livre, voilà bien une occupation à laquelle je ne me suis jamais adonnée. Et pour cause, je viens d’une famille assez modeste, mes parents nous ont donné le sens du travail mais pas celui de la lecture.
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